Nature et Culture

jeudi 22 novembre 2012

La poésie n'apparaissait pas en rimes, cela me gênait. Alors, je l'ai copiée dans un autre endroit.

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Jeudi dernier, à Terramesnil Muguette nous a récité une poésie de son enfance. C'était touchant...

Le sentier.
Il est un sentier creux dans la vallée étroite,
Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite.
— C'est plaisir d'y passer, lorsque Mai sur ses bords,
Comme un jeune prodigue, égrène ses trésors ;
L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,
Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes.
La pâle violette, en son réduit obscur,
Timide, essaie au jour son doux regard d'azur,
Et le gai bouton d'or, lumineuse parcelle,
Pique le gazon vert de sa jaune étincelle.
Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots,
Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos ;
Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles,
À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles.
Sous la haie embaumée un mince filet d'eau
Jase et fait frissonner le verdoyant rideau
Du cresson. — Ce sentier, tel qu'il est, moi je l'aime
Plus que tous les sentiers où se trouvent de même
Une source, une haie et des fleurs ; car c'est lui,
Qui, lorsque au ciel laiteux la lune pâle a lui,
À la brèche du mur, rendez-vous solitaire
Où l'amour s'embellit des charmes du mystère,
Sous les grands châtaigniers aux bercements plaintifs,
Sans les tromper jamais, conduit mes pas furtifs.
Théophile Gautier.

Mes lectures récentes

Ecoutant le livre-audio "le journal d'une femme de chambre", d'Octave Mirbeau, je revoyais Jeanne Moreau dans ce merveilleux rôle...Passionnant!
"La vie ardente de Michel-Ange", par Irving Stone. J'ai mis du temps à dévorer ce pavé, écrit petit. Parfois, je me demandais si l'auteur était lui même sculpteur, tant les descriptions sont précises et vivantes. Superbe récit, et magnifique personnage!
"Rose" confie ses secrets à son mari défunt. Tatiana de Rosnay nous transporte en 1830, lorsque le Baron Haussmann décide de rénover la ville de Paris. Se rend-il compte que certains habitants tiennent à leur maison, à leur quartier? Une époque que je connais mal...
Blandine Le Callet a imaginé "dix rêves de pierre" à partir d'épitaphes lues sur des tombes au hasard de ses découvertes. Son imagination me fascine; j'ai été transportée!
"La liste de mes envies" par Grégoire Delacourt. Qu'y a-t-il de plus important dans la vie? Le bonheur simple ou l'argent et ce qu'on pourrait en faire?
Un livre-audio: "Le pedigree" de Patrick Modiano. L' autobiographie d'un enfant livré à lui-même, très tôt dans la vie. Puis, chaque fois que son père intervenait pour le remettre sur le droit chemin, c'était dans l'intention de se débarrasser de ce problème....Quelle vie!
Je retourne chez John Grisham, avec "le testament". Je dévore cet ouvrage, curieuse de savoir si la fin sera morale....
Non, non, "Demain, j'arrête", n'est pas écrit par une femme! Quelle finesse, quelle sensibilité, pour analyser le comportement d'une femme amoureuse....surprenant!
Pour l'animation "autour d'un café", j'ai lu "Portrait d'un homme heureux" d' Eric Orsenna. Récit intéressant qui raconte la vie du jardinier Le Nôtre. J'y apprends qu'il ne conçut pas seulement les jardins de Versailles et Vaux le Vicomte, mais aussi Chantilly, entre autres, et même Greenwich, en Angleterre!
"La jouissance" de Florian Zeller. Avait-il besoin de détailler ses caresses érotiques pour démontrer que la jeunesse actuelle vit pour la jouissance? Néanmoins, j'aime bien ses références littéraires ou historiques.
"Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer est plein de surprises. Où j'apprends que l'île de Guernesey est très concernée par la seconde guerre mondiale...
A l'occasion d'un après-midi "autour d'un cappuccino", sur le thème de l'Italie, et de Florence en particulier, j'ai fait un bond dans le passé, au temps de Savonarole, avec "La naissance de Vénus" de Sarah Dunant. Roman historique, il nous plonge dans une période troublée de la Renaissance. Passionnant!
Après avoir vu "the reader" à la télé, je relis des passages du livre, écrit par Bernard Schlink. "Un jour, je parlai de cette femme à ma mère. Je ne crois pas, sinon, que je serais retourné la voir.Mais ma mère estima de soi que, dès que je pourrais, j'achèterais un bouquet de fleurs sur mon argent de poche, et que j'irais me présenter et dire merci. C'est ainsi que, fin février, je me rendis dans la rue de la Gare."
J'ai découvert les livres-audio; pour faire la vaisselle, et cuisiner, c'est motivant.J'ai écouté "La jeune fille à la perle "de Tracy Chevalier. Ce roman m'a beaucoup plu, et la voix d'Isabelle Carré est très agréable.
J'apprécie les dialogues par mails, et j'ai bien ri à la lecture de "Quand souffle le vent du Nord" de Daniel Glattauer.
Lues par Marie-Christine Barrault, "les lettres" de Madame de Sévigné.
Lues par Marie-Christine Barrault, "les lettres" de Madame de Sévigné. Comment penser que les "cancans" d'une époque prendront une telle valeur historique? Ainsi, le 26 Avril 1671, elle relate la mort de François Vatel...Un peu plus tard, le 22 Juillet 1676, elle témoigne de l'Affaire des Poisons et de la mort de la Brinvilliers.
Pour une lecture à voix haute, je relis "Sur la route de Madison" de Robert James Waller. Quel régal! Quelle finesse...
Un autre livre-audio: "La confession" de John Grisham. Ce roman m'a tenue en haleine pendant plusieurs jours; le suspense de l'histoire est fort, mais le fait de l'écouter par bribes le rend insoutenable!